Le fait par exemple de mettre en place des mécanismes dans les rencontres d’équipes qui permettent à toutes les personnes de s’exprimer permet de faire preuve d’écoute et de tenir compte de points de vue multiples. Une pratique intéressante dans ce contexte est de faire circuler l’ordre du jour et les questions clés avant la réunion et de demander à toutes les personnes qui participent de se préparer à réagir et à contribuer aux différents éléments abordés lors de la réunion.
Il ne faut pas non plus hésiter à découvrir d’autres points de vue, styles de travail, hypothèses et besoins, et à encourager les collègues à faire de même. Il faut être à l’aise de poser des questions sur la terminologie utilisée par les personnes, les prononciations, etc., et de demander des éclaircissements sur les propos des personnes pour assurer une compréhension commune.
Livre : Biais inconscients et comportements inclusifs dans les organisations, p. 92-93.
Ressources pour innover
Le deuxième chapitre (p. 85 à 130) du livre collectif dirigé par Sophie Brière Biais inconscients et comportements inclusifs dans les organisations aux presses de l’Université Laval vise à présenter différents comportements inclusifs et outils d’observation et de réflexion en cohérence avec la typologie sur les biais inconscients. Ainsi, trois types de comportements sont présentés dans cette partie, soient ceux liés à la personne, aux groupes d’appartenance et aux groupes historiquement marginalisés. Cette partie propose aussi, à partir d’éléments issus de la théorie sur les changements de comportements et celle portant sur l’inclusion, des pistes d’action pour amorcer le développement de comportements inclusifs.
Le secteur collégial est tenu d’adopter une politique institutionnelle d’évaluation des apprentissages (PIÉA). Chaque collège est ainsi tenu responsable d’évaluer de façon juste et équitable les apprentissages de ses étudiant-es.